Le Malade imaginaire de Molière

Mise en scène Alain Knapp, une production de la Compagnie Opale.

A propos d’Alain Knapp


Alain Knapp

Alain Knapp

Alain Knapp effectue ses études théâtrales au Théâtre-École Marigny, de 1957 à 1959, sous la direction d’André Voisin. Il occupe, dans ces années-là, les fonctions d’assistant et de comédien au théâtre affilié à l’école. Après son séjour au Théâtre Marigny, Alain Knapp travaille aux Ballets Roland Petit, ainsi qu’à la Comédie Saint-Étienne, et tient de nombreux rôles au Théâtre de Poche de Genève, au Théâtre Municipal de Lausanne, au Théâtre des Faux-Nez, de même qu’à la radio et à la télévision.L’année 1963 marque ses débuts de metteur en scène et son entrée en fonction à titre de directeur artistique du Théâtre des Faux-Nez. Il signe d’abord la mise en scène des Coréens de Michel Vinaver, puis la création française d’Andorra de Max Frisch. L’œuvre de Bertolt Brecht occupe une place importante dans le parcours d’Alain Knapp. Après avoir été l’assistant de Benno Besson en 1962 pour la mise en scène de Sainte Jeanne des Abattoirs, il monte successivement l’Exception et la Règle (1963), la Noce chez les petits-bourgeois (1964), les Fusils de la mère Carrar (1964) et la Vie de Galilée (1966).

En 1968, désireux de se consacrer à la recherche et à la création, il fonde le Théâtre-Création à Lausanne, qui tourne dans de nombreux festivals européens. Alain Knapp y conçoit une pédagogie du théâtre, qu’il dispense dans le cadre de stages et de séminaires en Europe et au Québec. Plus tard, il s’installe à Paris pour y enseigner la pédagogie développée à Lausanne. Sa première pièce, Dans le jardin sous les tilleuls, est créée par France-Culture en 1981.

Nommé en 1983 à la direction de l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg, il met en scène Goethe en Alsace de Jean-Paul de Dadelsen et de Michel Deutsch (1985), Voix d’André Malraux avec les étudiants de l’École Supérieure d’Art Dramatique (1986) et Rencontres, une pièce dont il est l’auteur (1988). La même année, deux autres de ses pièces sont créées au Centre Confluences à Paris, soit Juste un mot et le Test du rat.

Au cinéma, Alain Knapp réalise, en 1966, Situations provisoires, en association avec le Théâtre Universitaire de Lausanne. Il collabore aussi, à titre de scénariste, avec la télévision suisse romande et mène des recherches sur la vidéo et la fiction en compagnie du professeur et critique de cinéma Jean Collet.

Alain Knapp quitte le TNS en 1990. La même année, il est engagé comme professeur à l’ENSATT (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre), où il enseigne jusqu’en 2001. En 1991, un film intitulé la Classe d’écriture est réalisé par la Maison du geste et de l’image sur son enseignement. A.K. une école de la création théâtrale<Professeur au Département des arts et spectacles de l’Université de Paris X depuis 1994, Alain Knapp a publié aux éditions Actes Sud : «A.K. une école de la création théâtrale» (1993).

Depuis 1992, il a mis en scène les Caprices de Marianne de Musset à Oslo, le Legs de Marivaux, la Demande d’emploi de Vinaver, La Vie inventée de François Chalumeau de Christian Jolibois, Turandot ou le Congrès des blanchisseurs de Brecht, L’Impromptu de Versailles de Molière, La Concierge n’est plus dans l’escalier, texte dont il est l’auteur, Le Doute d’Éric Pelsy et L’Opéra de quat’sous de Brecht.

De passage au Québec à plusieurs reprises (1974, 1975 et 1976), Alain Knapp y a monté la Noce chez les petits-bourgeois et l’Exception et la Règle de Brecht, à l’École nationale de théâtre du Canada. En 1986 et 1990, il a enseigné au Département de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et, dernièrement, signé la mise en scène de L’École des femmes de Molière au Théâtre Denise-Pelletier (2000). Il rédige le projet qui est à l’origne de la création de la Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande (2003). Dernièrement, il mettait en scène Les femmes savantes de Molière (2007) avec la Compagnie Opale.

Alain Knapp entretient une relation d’amitié avec Sierre et sa région où il accepte, dès 1982, de donner des stages. Les exigences d’Alain Knapp envers l’acteur, c’est-à-dire la haute estime qu’il a de celui-ci et de sa capacité créatrice, les réponses qu’il lui apporte quant à la place du corps et des objets dans le jeu théâtral, son analyse des ressorts dramatiques, ont décidé les comédiens de la Cie Opale à lui proposer de se lancer dans une nouvelle aventure.

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